Au cours d’opérations coordonnées par des unités de la Marine colombienne et de la Marine péruvienne, il a été possible de trouver puis de détruire 15 laboratoires de production de la pâte de base de coca et d’arrêter deux personnes de nationalité colombienne pour les crimes présumés de fabrication, de trafic, de port ou de détention d’armes à feu et de fabrication, de trafic et de transport de stupéfiants à Laguna Pacora, dans le département de Loreto (Pérou).
Grâce aux informations fournies par la Marine colombienne, des unités de la Marine Péruvienne ont pu intervenir, une maison dans la zone frontalière du fleuve Putumayo, près de la lagune Pacora dans le département de Loreto (Perou), dans laquelle le Groupe Armé Organisé résiduel, GAO, Comandos de la Frontera, avait dans la zone entourant la maison, une collection de 15 laboratoires pour le production de la cocaïne à partir de coca, qui étaient gérés par les deux individus arrêtés.
En outre, cinq armes à feu de type pistolet et fusil de chasse, un bateau avec un moteur de 40 CV, un autre avec un moteur de 75 CV, une radio ICOM, 0,5 kg de pâte de base de coca et quatre structures où des stupéfiants et des matières résiduelles du Groupe Armé organisé résiduel, Structure 48 “Comandos de Frontera”, étaient collectés. Les éléments et les personnes arrêtées ont été mis sous la garde vue du Bureau de Procureur du Pérou.
Cette année, grâce aux opérations de contrôle fluvial et de renseignement coordonnées conduits par la Marine colombienne et les autorités péruviennes, une piste d'atterrissage clandestine, 17 laboratoires de production de la pâte de base de coca, 547 kilogrammes de chlorhydrate de cocaïne, trois kilogrammes de pâte de base de coca, deux caches d'armes illégales avec deux armes à feu, 371 cartouches de différents calibres, 10 équipements de communication, deux radios, un téléphone portable ont été trouvés et huit colombiens ont été arrêtés.
Les frontières sont utilisées par des groupes armés organisés résiduels pour des activités illicites transnationales telles que le trafic de drogue, en raison de l'extension et les conditions du territoire qui peut rendre plus facile de persuader les autorités de la frontière avec le pays voisin.
Source: presse - Marine colombienne
