Les engins explosifs appartiendraient au Groupe Armé Organisé Résiduel, GAO-r, Structure 10 et seraient utilisés pour attaquer les troupes et les habitants d'Arauca.
Dans le cadre des opérations de stabilité, dans le village de La Esmeralda, dans la municipalité de Puerto Rondón, en Arauca, des soldats du Bataillon d'Opérations terrestres n ° 29 de la Dix-Huitième Brigade de l'Armée Nationale ont découvert ces derniers jours environ 400 engins explosifs cachés et qui, apparemment, seraient utilisés pour attaquer les troupes menant des opérations militaires dans la région et les habitants.
Lors de la recherche des engins explosifs et des opérations de fouille, les soldats ont trouvé 270 mines antipersonnel, 114 engins explosifs ou tatucos, 16 moyens de lancement ou rampes et cinq cylindres de gaz contenant des matières explosives à l'intérieur, en plus de 25 kilos de poudre noire, un équipement de soudage et une riveteuse.
On a établi que les éléments explosifs appartiendraient au Groupe armé organisé Résiduel GAO-r Structure 10 et pourraient attenter contre la vie de plus de 1 000 personnes y compris civils et militaires, constituant une violation flagrante des Droits de l'Homme et du Droit international humanitaire.
Les éléments explosifs ont été détruits dans des conditions contrôlées, en suivant tous les protocoles de sécurité par l'équipe des explosifs et des démolitions de l'unité militaire, neutralisant ainsi les attaques contre les habitants et la faune de la région, car les mines antipersonnel pourraient être placées par ce groupe armé organisé dans les routes secondaires utilisées par les paysans de la région. On neutralise également les attaques terroristes contre les forces de sécurité, stationnées dans des bases militaires ou des postes de commandement, ou les attaques contre les édifications critiques de la nation.
Source: Presse-Armée nationale