Environ 1500 mines antipersonnel, prêtes à être utilisées dans des attaques terroristes dans la zone rurale de la municipalité de Puerto Guzmán, ont été trouvées et détruites par le groupe anti-explosif de la Force de déploiement rapide n ° 6 (FUDRA 6).
Grâce au travail du renseignement militaire, l'Armée nationale a donné deux coups puissants aux structures criminelles opérant dans cette partie du pays, en trouvant et en neutralisant deux cachettes illégales avec des mines antipersonnel. Ces engins étaient destinés à être placés dans les départements de Putumayo, Caquetá, Amazonas et Cauca, et représentaient une grave menace pour les droits de l'homme et une violation flagrante du droit international humanitaire.
Lors de la première opération, une cachette illégale a été trouvée avec 1014 engins explosifs improvisés, cachés sous terre, à l'intérieur d'un conteneur. Ces engins comportaient des pièges supplémentaires conçus pour être déclenchés en cas d'intervention des forces de sécurité. L'un d'eux avait une capacité explosive de 21 kilogrammes, prêt à exploser à toute tentative de désamorçage.
Ces matériaux explosifs ont été trouvés dans le village d'Alto Afán, municipalité de Mocoa, Putumayo, au milieu d'une zone de forêt tropicale humide dense. La proximité de la cachette avec les habitants a empêché sa destruction sur place, elle a donc été conduite dans un endroit sûr pour une destruction contrôlée.
Lors de la deuxième opération militaire, conduite dans le village de Villa Catalina La Torre, municipalité de Puerto Guzmán, Putumayo, une autre cachette illégale a été trouvée et détruite, cette fois avec 460 mines antipersonnel, prêtes à être placées dans la région amazonienne, avec le potentiel de frapper gravement des hommes, des femmes et des enfants dans le sud du pays.
Selon des informations préliminaires, ces éléments appartenaient aux soi-disant Comandos de Frontera et à la structure Raúl Reyes, des organisations criminelles qui avaient caché les engins dans ces lieux face à l'intensification des opérations militaires. Ces pratiques, de plus en plus fréquentes, traduisent la peur d'être détecté. Il est important de souligner que ces actions constituent une violation du droit international humanitaire, car elles visent à intimider les habitants, à attaquer les forces de sécurité et à frapper les constructions de l’État.
Source: Armée Nationale - Sixième Division