Après plusieurs heures de poursuite d'un bateau, il a été possible d'empêcher la distribution et la consommation d'environ 1 400 000 doses de cocaïne en Amérique centrale et en Amérique du Nord.
L'opération de la Marine colombienne contre le trafic de drogue dans le Pacifique colombien se poursuit sans relâche. Au cours d’une opération d’interdiction maritime dans le département de Chocó, des unités de la Garde côtière ont pu intercepter un navire chargé de plus de 500 kilos de cocaïne. La drogue qui dépasse 19 millions de dollars sur le marché international illégal appartenait au Groupe armé organisé, GAO, Clan del Golfo.
Les informations du renseignement naval et le déploiement permanent des Unités de réaction rapide de la Station de Garde-côtes de Bahía Solano ont conduit à la détection d'un bateau nommé Reef conduit par deux individus, au moment où ils se déplaçaient à grande vitesse dans les eaux du Pacifique Nord à destination de l'Amérique centrale. Au cours de la poursuite maritime, en vertu d'accords de coopération internationale, un aéronef du Commandement Sud des États-Unis a été envoyé pour appuyer les unités de la Garde côtière pendant l'opération.
Le travail coordonné et l'interopérabilité conduits par les deux pays ont finalement conduit à l'interception du bateau après plusieurs heures de poursuite. Au cours de l'inspection, ont été trouvés des équipements de communication, 130 gallons d'essence et 28 paquets avec 479 paquets rectangulaires, similaires à ceux utilisés pour les organisations criminelles pour le trafic de drogues illicites.
Le bateau, la cargaison et les deux colombiens ont été transportés à la municipalité de Bahía Solano, département de Chocó, où des responsables du Sijin de la Police nationale, ont conduit les tests de rigueur qui ont laissé résultat positif pour 565 kilogrammes de chlorhydrate de cocaïne.
Les hommes âgés de 44 et 47 ans ont été arrêtés et portés aux autorités, devant lesquelles ils devront faire face aux accusations de trafic, de fabrication ou de transport de stupéfiants.
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Source: presse-Marine colombienne
