Les mauvais traitements, pressions et intimidations qu'ils ont subis au sein du groupe armé et le désir d'une vie paisible ont conduit les jeunes à se présenter aux troupes, où ils ont trouvé protection et espoir.
Dans le cadre des opérations militaires à Barrancabermeja, département de Santander, l'Armée nationale a récupéré deux mineurs d’âge, âgés de 16 et 17 ans, qui avaient été recrutés il y a environ trois ans par le front Camilo Torres, du groupe armé organisé ELN.
Les adolescents, qui ont été conduits dans le département de Norte de Santander, avaient été victimes de mauvais traitements, de pressions et d'intimidations qui les obligeaient à endurer des conditions contraires à leur dignité et à leur liberté et, fatigués de ces agressions, ont décidé de se réfugier dans les troupes de la Cinquième Brigade, où ils ont trouvé l'opportunité de recommencer leur vie.
Face à cette situation, les soldats du Bataillon d'Artillerie de campagne n ° 6 leur ont fourni une assistance immédiate et des opérations pour leur transfert de Catatumbo vers le district pétrolier, travaille pour leur protection, leur bien-être et, par la suite, être remis à l'Institut Colombien de Protection de la Famille (ICBF), une institution chargée de rétablir leurs droits.
L'Armée nationale rejette catégoriquement le recrutement forcé de mineurs d’âge, une pratique qui viole les droits de l'homme, le droit international humanitaire et prive les enfants et les adolescents de leur droit légitime de grandir en liberté et dans des environnements sûrs pour leur développement.
Ce fait est le résultat de la confiance que les habitants ont envers l'institution, ainsi que des campagnes conduites en permanence contre le recrutement forcé et pour la démobilisation qui sont conduites dans le nord-est du pays.
De cette manière, nous invitons les citoyens à continuer à dénoncer toute situation qui menace la tranquillité des familles colombiennes, à travers les lignes 147 du Gaula militaire (Groupe anti-enlèvement et anti-extorsion) et 107 contre le terrorisme, car la sécurité est un travail qui se construit ensemble.
Source: Presse-Armée nationale