Selon les premiers rapports, les criminels prévoyaient de fabriquer les appareils pour attaquer des bases militaires, de la police et des actifs stratégiques tels que des tours électriques, des puits de pétrole et des pipelines.
Dans le cadre d'opérations de contrôle territorial et de présence institutionnelle, dans le Plan de Campagne Stratégique Conjoint d'Ayacucho-Tiempo 2 - les Forces Militaires ont trouvé une cachette illégale, dans laquelle des criminels des soi-disant Comandos de Frontera de la Deuxième Marquetalia des dissidents des FARC, cachaient des éléments pour fabriquer des engins explosifs à être utilisés et lancés de drones.
Selon les premières informations, des troupes de l'Armée nationale, de la Marine, de l'Armée de l'Air et de la Police, sont arrivées dans la zone rurale de la municipalité de Puerto Guzmán, une zone limitrophe du département de Putumayo. Là, les criminels prévoyaient de cacher plus d'un millier de détonateurs électriques, environ 20 kilos d'explosifs hautement destructeurs, quatre kilos d'initiateurs de grenades pour drones, un kilo d'éclats d'obus et plus de 430 unités de munitions de différents calibres.
Comme il a été établi, la structure criminelle allait utiliser ces éléments pour fabriquer des appareils adaptés, placés et lancés à partir de drones. Les intentions terroristes comprenaient l'attaque contre postes de police, bases militaires, puits de pétrole, pipelines, tours énergétiques, entre autres atouts stratégiques de la nation.
Avec ces éléments, les soi-disant Comandos de Frontera de la Deuxième Marquetalia des dissidents des FARC pourraient fabriquer au moins 100 engins explosifs, c'est pourquoi ce résultat de l'opération militaire devient un dommage important pour les structures logistiques et criminelles de ce groupe illégal. De plus, on empêche la réalisation d'actions terroristes qui causent des pertes aux civils, ainsi que le développement social et économique de cette région du sud du pays.
Selon informations recueillies par le renseignement militaire, cette structure illégale aurait caché ces éléments dans cette zone en raison du fort travail de l'opération militaire, conduite par les Forces militaires, qui la semaine dernière ont déjà neutralisé la menace de deux cachettes illégales avec des explosifs (651 à Mocoa et 197 dans le Piedemonte, Cauca), qui seraient utilisées dans des opérations terroristes contre les civils, les forces de sécurité et les constructions de l’État.
Source: Communications stratégiques du CGFM
