Selon la résolution CORALINA 611 de 2022, l'appâtage et la manipulation de la faune marine dans l'Archipel sont interdits.
Dans le cadre du déploiement d-23 du Plan Acorazado, stratégie de sécurité à l'occasion de la saison touristique dans l'Archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina, la Marine colombienne, en coordination avec la Police Nationale et la Corporation pour le développement durable de l'Archipel - CORALINA -, on a intervenu une activité illégale qui directement touche l'équilibre de l'écosystème marin.
Lors d'une opération de patrouille maritime dans le secteur de Cayo Acuario, trois personnes ont été capturées en train d'appâter des spécimens marins tels que des requins et des raies manta, apparemment dans le but d'attirer des touristes. Cette pratique modifie le comportement naturel des animaux, rompt l'équilibre de la chaîne alimentaire et génère une dépendance alimentaire artificielle, endommageant ainsi la biodiversité de l'une des réserves naturelles les plus importantes du pays.
Outre l'impact environnemental, cette activité illégale présente un risque pour la sécurité des usagers de la mer, y compris les touristes et les travailleurs du secteur nautique. L'altération du comportement naturel de spécimens tels que les requins peut générer des situations dangereuses en encourageant une interaction non naturelle entre les humains et la faune, en particulier dans les zones utilisées pour les recréations, comme la plongée ou la plongée en apnée. La présence constante de ces spécimens, attirés artificiellement, augmente la probabilité d'événements et met en danger la bonne condition physique de ceux qui profitent de la mer des Caraïbes comme destination touristique ou moyen de subsistance.
Les personnes, toutes de nationalité colombienne, ont été arrêtées par la Police Nationale et transportées par la Marine colombienne à bord d'une Unité de Réaction Rapide - URR -, jusqu'au quai du Poste de Garde-côtes de San Andrés, où les procédures judiciaires correspondantes ont eu lieu.
La Marine colombienne, à travers la Force Navale des Caraïbes et son Commandement Spécifique dans l'Archipel, réaffirme son engagement en faveur de la protection du patrimoine naturel du pays, en particulier de la Réserve de Biosphère de Seaflower. On invite également les gens à rejeter et à dénoncer ce type de pratiques qui mettent en péril la durabilité environnementale de ce territoire insulaire.
Source: Presse-Marine de Colombie